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L'hôtel de la plage

des blocs de béton

en partie émergés

 

loin

à présent

l'océan demeure

 

depuis la chambre

j'observe

derrière le double vitrage

la fin du vacarme incessant

 

dehors

 

le lent déplacement

de son ombre portée

sur le sable

 

réfugié

Commentaires

  • Je me promenais à l'abri de ce vent
    Sois disant roncflant,
    en savourant à la fois cet instant
    Ou s'échoue..ici, le temps...

    de venir savourer l'embrun
    En prendre les ouïes et le nez,
    Revenir à la source..en vain...
    Ce que la mer a ramené,

    Tel l'individu en chemin
    Ce sont ses algues et ses rochers,
    Promiscuité d'une obligation de marré
    INstant tellement regardé..

    Le paysage sans horizon
    A peine parsemé de clarté
    Pourtant éveille cet Apolon
    En quête éternelle de nouveauté...

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