nulle caresse
le corps mis à nu
finira
prostré
dans l’angle de la chambre
lui
le sexe encore dressé
elle
cherchant désespérément
à vaincre
ce brise-lame
venu la trancher
comme la charrue retourne la terre du champ
en y creusant son sillon
nulle nécessité de poursuivre
nulle caresse
le corps mis à nu
prostré dans l’angle de la chambre
lui
le sexe encore dressé
elle
abasourdie par le chemin emprunté
mystère d’une pulsion sans fin
venue la détruire
dehors
le vent de la nuit