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  • http://www.flickr.com/photos/marineperrette/sets/72157601851940020/

    un territoire du possible
    une page blanche
    pas de l’originel
    non
    du palimpseste
    simplement
    quelques traces
    à relever
    dessin
    autant
    de ce qui fût
    que
    de ce qui est
    autoportrait

    « Ou bien sommes-nous, tous les Moi
    que j’ai ici été ou qui ont ici été,
    Un chapelet de perles-êtres reliées
    par un fil mémoire,
    Un chapelet de rêves de moi rêvés
    par un autre que moi ? »

    votre errance
    j’ai le sentiment
    que le retour
    me serait apparu
    tel ce chapelet

    que
    photographier
    aussi
    cette question
    de l’objet
    qui devient
    soi
    très rapidement
    exercice de style
    souvenirs paysages
    qui ne représenteront sûrement rien
    pour qui les a traversés
    mais
    qui fascineront
    les autres
    dans le glissement progressif
    soi
    à nouveau
    lignes de fuite
    tentative vaine
    la figure du père
    comme un objet de questionnement
    aussi

    la figure du père
    d’abord

  • Sarkozy, le radar et les Bretons : lettre ouverte à Yasmina Reza

    Par Bernard Poignant, député européen

    Madame, la page 161 de votre livre l’Aube le soir ou la nuit a provoqué une polémique en Bretagne. Elle a été connue le jeudi 23 août au lendemain des obsèques d’un patron pêcheur de Plouescat auxquelles participait le président de la République. Je vous rappelle la teneur de cette page, récit du passage du candidat Nicolas Sarkozy le 1er mai dernier au Cross Corsen : «Qu’est-ce qu’on va foutre dans un centre opérationnel sinistre à regarder un radar ? Vous vous êtes renseignés sur la météo ? Qui a eu cette idée de demeuré ?…. Je me fous des Bretons. Je vais être au milieu de dix connards en train de regarder une carte !»
    L’intérêt de votre livre réside dans la véracité des faits relatés et des propos prononcés. Or, de l’Elysée, il est dit que le Président n’a jamais dit cela ni des Bretons en général ni du centre opérationnel en particulier. Vous seule pouvez confirmer ou infirmer les choses. Le soir de son élection, le Président, place de la Concorde, a martelé trois phrases fortes : «Je ne vous décevrai pas, je ne vous trahirai pas, je ne vous mentirai pas.» Aidez-le à tenir cet engagement.


    http://www.liberation.fr/rebonds/courrier/275867.FR.php
    © Libération, 3 septembre 2007