En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
nulle caresse
le corps mis à nu
finira
prostré
dans l’angle de la chambre
lui
le sexe encore dressé
elle
cherchant désespérément
à vaincre
ce brise-lame
venu la trancher
comme la charrue retourne la terre du champ
en y creusant son sillon
nulle nécessité de poursuivre
nulle caresse
le corps mis à nu
prostré dans l’angle de la chambre
lui
le sexe encore dressé
elle
abasourdie par le chemin emprunté
mystère d’une pulsion sans fin
venue la détruire
dehors
le vent de la nuit
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3232,36-876347,0.html
Une latence continue
habite l'image
les images
d'un Paris inconnu
points de vue
dans la nuit
intérieur jour
lorsque
plus rien
sinon le souvenir
ne crée la dépendance
être là
jusqu'à l'effacement
oui je vous
au bois de Boulogne
la boucle est bouclée
comme l'espace intermédiaire
de la petite ceinture
rien ne sera plus
comme avant
d'abord
l'image
numérique
projetée
numériquement
le principe de réalité
nulle possibilité
pour le spectateur
de s'inscrire
dans l'espace
noir
et vide
qui sépare
deux images
puisque la pelliculle
n'existe pas
la télévision
dans son abus d'autorité
harcèlement moral
seule la conscience
historique
cinématographique
me permets
de me projeter
différement
dans ce contexte technique
qui s'impose
qui m'impose
de
voir
de cette manière là
je me souviens
du photographe
sans doute
persisteront
seules
ces plans fixes
temp arrêté
ou proche de l'être
là
dans le mouvement continu
de l'enregistrement
une autopsie du paysage
dans le cadre
plan de coupe
une séparation
surtout
cette question
franche
évidente
à laquelle il ne peut
évidemment
répondre
en vérité
le renoncement
devant une image
totale de soi
à la netteté impossible